Araneus diadematus
-l'Epeire Diadème-  |  |
29 septembre 2012, Dijon (Bourgogne), femelle de 15 mm | 29 septembre 2012, Dijon (Bourgogne), mâle juvénile |
L'Epeire diadème est une araignée très courante et facilement reconnaissable à la croix blanche qu'elle porte sur l'abdomen. C'est une des araignées les plus connues. C'est également la toute première araignée que j'ai identifié et qui m'a donné goût à l'aranéologie.
I°) Classification taxinomique et noms
REGNE : Animalia (animal)
PHYLUM : Arthropoda (arthropode)
SOUS-PHYLUM : Chelicerata (chélicérate)
CLASSE : Arachnida (arachnide)
ORDRE : Araneae (araignée)
SOUS-ORDRE : Araneomorphae (aranéomorphe)
FAMILLE : Araneidae (Aranéidé, Aranéide)
GENRE : Araneus
ESPECE : Araneus diadematus Clerck, 1757
NOMS VERNACULAIRES : Epeire diadème, araignée porte croix, araignée des jardins II°) Informations générales
Etymologie : Araneus diadematus signifie littéralement "araignée (qui porte) un diadème".
Taille (du corps) : la femelle peut atteindre les 20 mm, le mâle 12 mm
Configuration des yeux : 8 yeux, un carré centrale de 4 yeux, et sur chaque côtés, deux yeux en diagonal
Traits caractéristiques :
-motif en forme de croix blanche sur l'abdomen
-pilosité des pattes
Dimorphisme sexuel : le mâle est plus petits, et à l'abdomen en forme de cerceuil. A l'age adulte, il a de grandes pattes avant disproportionnées
Risque de confusion avec :
-Araneus pallidus, mais celle-ci est présente uniquement dans le sud, présente des "épaules" et a un scape plus petit.
Régime : carnivore Méthode de chasse : araignée orbitèle, elle tisse une toile pouvant être assez grande, a maillage fin et avec un grand nombre de rayons. La toile peut parfois atteindre les 50 cm de diamètre. Dès qu'une proie se colle dans la toile, l'araignée va la paralyser avec son venin, et l'entourer de soie, détruisant une partie de sa toile. L'épeire diadème reconstruit sa toile chaque jour.
Alimentation : tous insectes ayant le malheurs de se prendre dans sa toile ; même les hyménoptères (comme les abeilles où les guêpes) n'y réchappent pas.
Type longévité : araignée saisonnière
Type sexuelle : groupe des entélégynes
Distribution : toute la France
Phénologie : en fin d'année, de juillet à novembre
Observation : très commune
Biotope : en ville, en campagne et dans les forêts, dans les bouissons, haies, barrières
Maturité : été/automne
Période de reproduction : automne
Parade nuptiales : le mâle fait vibrer la toile de la femelle en s'approchant pour lui signaler qu'il n'est pas une proie. Il doit faire très attention car du raison de sa taille il peut se faire facilement dévorer. Cela arrive parfois, avant, ou après l'accouplement... La parade nuptiale peut être longue car le mâle peut venir près de la femelle, se retirer, revenir plusieurs fois. Certaines fois, la parade nuptiale n'aboutit pas.
Progéniture : la femelle pond ses oeufs dans un cocon sphérique, et se laisse mourrir d'épuisement quelque temps après. A l'éclosion, au printemps suivant, les jeunes se rassemblent en un essaim qui se disperse à la moindre perturbation.
Dangerosité : sans dangers pour l'homme, cependant, les grosses Epeires diadèmes peuvent mordre et ça peut faire aussi mal qu'une piqure de guêpe.
III°) Remarque
-animation montrant une épeire en train de faire sa toile
-l'Epeire diadème est l'une des araignées les plus emblématiques du monde
-contrairement aux autres araignées orbitèles, l'Epeire diadème reste au centre de sa toile la journée. Si elle ne s'y trouve pas, c'est qu'elle cachée à proximité, sûrement en train de digérer une proie ou de se reposer. Pour savoir où elle se trouve, suivez les fils !
-quand un débris, comme une feuille, se prend dans la toile, l'araignée va décrocher l'objet importun et le jeter.
-le mâle reste sur sa toile jusqu'a ce qu'il devienne adulte. A partir de ce moment la, il cherchera des femelles jusqu'a sa mort.
IV°) Articles dans le blog
http://lesarthropodes.wifeo.com/article-91146-les-araignees-de-chalon-et-des-a.html-30 juillet 2014
V°) Autre photo  |  |
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 | 29 septembre 2012, Dijon (Bourgogne), femelle de 15 mm
Une belle femelle que j'ai eu le plaisir de rencontrer dans une haie en face de chez moi
Je l'ai suivis durant plus d'une semaine, jusqu'a ce qu'elle disparaisse.
Elle avait attrapée une proie, qui s'avéra être sur la dernière photo une abeille.
La deuxième photo à été prise avec le flash. Je me suis fait "cramer" pas mal de photos comme ça car les points et traits blancs reflètent la lumière du flash.
Je l'ai retrouvée sous les feuilles non pas en la repérant, mais en suivant les fils de sa toile. |
