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J'exposerais ici sous formes d'articles mes photos d'arthropodes ;)
Les spécimens ont été identifiés soit par moi, soit par les forum Araignée, Insecterra ou LMDI
(un big merci à eux !!!!)

 
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Au tour des Coléoptères !

3 Aout 2014

Passons aux coléoptères ! L'ordre des coléoptères est l'un des ordres d'insecte comptant le plus d'espèces au monde (rien qu'en France, il y aurait dans les 10 000 coléoptères, pour 35 000 espèces d'insectes, voir cette page pour avoir des statistiques). Certains sont appréciés, car joliment décorés, d'autres le sont moins, car considérés comme nuisibles, ou souvent par pur méconnaissance. Ainsi, j'inaugure cet article sur les coléoptères de Chalon par l'Harpale, Pseudoophonus rufipes (anciennement Ophonus rufipes). Ces Carabidae pullulent dans les champs. Et il y en avait pleins là où j'étais. Comme je veillais tard le soir pour.... hum... travailler (non en fait je jouais à l'ordinateur !), j'avais l'agréable surprise d'en croiser deux ou trois, en train de se balader sur le sol de l'appartement. Si ces insectes rentraient à l'intérieur, ce n'était pas pour me dévorer ou parce que la maison était sale, mais parce que ils étaient attirés par la lumière et la fraicheur d'une habitation. Rien à craindre donc de ces insectes, il suffit juste de les prendre et de les mettre dehors. Et le seul moyen pour éviter d'en avoir chez soi, c'est d'acheter un lance-flamme, raser le champ ou le parc à proximité, le couler sous une dalle de béton, évacuer son appartement 48h pour l'enfumer d'insecticides, revenir, installer un sas de sécurité, et ne plus ouvrir ses fenêtres en été... 
 
Pseudoophonus rufipes Pseudoophonus rufipes
Une vraie "terreur" des appartements : beaucoup de gens ayant à faire à eux croient à une invasion nocive, alors que ces Carabes ne recherchent que fraicheur et lumière.... Celui-ci mesurait 15 mm. 
 
Ici et
J'ai été confronté à un drôle de phénomène : les Harpales ronflaient, émettaient une sorte de stridulation. J'ai enregistré le son qu'ils produisaient. A gauche, le son est faible, mais on entend : tout au début ; à 0:07 - 0:08 ; 0:11 - 0:12 ; 0:16 - 0:18 ; 0:19 - 0:20. A droite, le son est de meilleur qualité, on entend  : 0:03 - 0:05 ; 0:06 - 0:07 ; 0:13 - 0:16 ; 0:19 - 0:26. 
 
J'ai recroisé encore une "vieille" connaissance : un Platydracus sp, un Staphylin (sens familiale). Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais je suis sûr que vous en avez déjà rencontré. Ils ont une posture de défense singulière : ils lèvent leur abdomen d'un air menaçant. Bien sûr, ils sont inoffensifs (même si ça peut paraitre impressionnant). 
 
Platydracus sp. Platydracus sp.
J'ai croisé l'individu de gauche dans l'herbe, où il cherchait vraisemblablement de quoi se nourrir. Il mesurait 12 mm. Celui de droite, de 15mm, explorait un coin bétonné. Comme il avançait vite, je l'ai stoppé en mettant ma main devant lui et il s'est mis dans sa position de défense typique. La photo est floue, mais on voit bien l'abdomen qui est relevé. 
 
Un autre habitué de mes photos : le Téléphore fauve, Rhagonycha fulva. Son nom vernaculaire signifierait "commun partout". Il porte bien son nom car il est vraiment très commun. J'en ai croisé des dizaines. On peut souvent les voir en train de copuler (scène que j'ai photographié l'année dernière). 
 
Rhagonycha fulva Rhagonycha fulva
Rhagonycha fulva Rhagonycha fulva
J'en retrouve en nombre sur ces plantes. Il mesurait 10 mm. 
 
Voici un insecte que j'aime bien photographier et observer, car je le trouve assez jolie : Trichodes apiarius, le Clairon des Abeilles. Il doit son nom au fait que ses larves sont de redoutables prédatrices d'Abeilles solitaires. L'adulte lui en revanche mange du pollen, voire des petits insectes. On peut souvent les voir sur les fleurs, parfois à côté de Téléphores fauves. 
 
Trichodes apiarius, le Clairon des Abeilles
Il mesurait 10 mm. La troisième bande noire qui atteint l'extrémité de son abdomen le différencie de T. alvearius
 
Encore un autre habitué de mes promenades photographiques dans le parc : un Clytra. C'est un Chrysomelidae, qui passe le plus claire de son temps à manger sur son arbuste. Sa coloration est un mécanisme de défense : il indique à un possible prédateur qu'il est toxique. 
 
Clytra sp.
Clytra sp., de 9 mm. Visible, mais toxique ! 

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